mardi 22 juillet 2008

Passer les rivières


J'ai laissé dans le silence
Les rêves incertains de mes nuits
Quelques rimes sans importance
Mes insomnies
J'ai longé les étangs gelés
Remis mes chimères à leur place
Je voulais pour les remplacer
Un peu d'espace

Entre l'oubli et la lumière
Entre la caresse et l'ennui
Il faut bien passer les rivières
Se croire à l'abri

Le temps efface les couleurs
Et j'oublie de les inventer
Quand je laisse passer les heures
Les yeux fermés
J'aimerais frapper à ta fenêtre
Plonger dans l'eau claire de ta vie
Et pouvoir distinguer peut-être
Le bleu du gris

Entre l'oubli et la lumière
Entre la caresse et l'ennui
Il faut bien passer les rivières
Se croire à l'abri

J'ai découvert un chemin
Au delà de l'indifférence
Pour aller juste un peu plus loin
Que la chance
Pour longer les étangs gelés
Ranger les chimères à leur place
Et vouloir pour les remplacer
Un peu d'espace

Entre l'oubli et la lumière
Entre la caresse et l'ennui
Il faut bien passer les rivières
Se croire à l'abri






2 commentaires:

toutaubord a dit…

l'avais lu mais suis revenu pour être sur. Bizarre, quand on arrive au bout on se sent mieux.C'est un texte thérapeutique. Amicalement

Passer les rivières a dit…

Thérapeutique...j'aime bien l'idée! Du moment que ce n'est pas soporifique :-)
A bientôt