vendredi 17 octobre 2008

Nil

Je suis dans le soleil
Comme on va sous la pluie
Même le ciel qui s'en mêle
Tout s'embrouille et m'ennuie
L'envers du paysage
Et le poids des saisons
La couleur des orages
Sur ma ligne d'horizon

Tu marches près de moi
Ton silence m'égare
Tu plantes dans ma vie
Des milliers de poignards
Et je reste enfermée
Dans une tour d'ivoire
Dont j'ai perdu la clé
Et brisé les miroirs

Il y a dans l'air du temps
Comme une page qui se vide
Dans la chaleur torride
Et le rire des enfants
Mes doigts glissent sur l'eau
Caressent les nuages...

5 commentaires:

toutaubord a dit…

Merci,j'ai honte de t'avoir bousculé.C'est vrai que j'aime trouver de nouveaux textes à lire.Alors je me plonge dedans . Amitiés

Passer les rivières a dit…

Ah oui je me sens trop bousculée :)
Merci de me lire!
Amitiés

Anonyme a dit…

mélancolique ce texte,sinueux et inéluctable et pourtant les rivières peuvent se remonter.Amitiés

toutaubord a dit…

Se remonter ou nous emporter, loin, de tout.(comment vivre sans rivières?)

Passer les rivières a dit…

Peu présente en ce moment, trop à faire, départ imminent en vacances...
merci toutaubord pour tes mots, toujours!
Amitiés